Qui est-il/elle ?

Life can start

« Lu, ma Chérie ! Il faut que je parte bosser ! Tu peux aller prendre le courrier pour moi ? »
Mais bien entendu. Comme tous les jours. Pourquoi prend-elle encore la peine de le préciser ? Les cheveux noués à l’aide d’un crayon à papier et vêtue d’un T-Shirt ample des Beatles, Lucy dévale les escaliers avec hâte, saute dans ses pantoufles et sort par la porte de derrière.
Tous les matins c’est la même chose. Sauf aujourd’hui. Aujourd’hui la jeune fille attend quelque chose. En fait, ça fait une semaine qu’elle attend quelque chose. La boîte aux lettres, rouillée sur le coin supérieur droit, résiste toujours au deuxième tour de clé. Lucy saisit la pile de courrier et retourne vers la maison. Arrivée dans l’entrée, elle commence à faire le tri : Katheryn Dawkins, Katheryn Dawkins, Katheryn Dawkins… Lucy Dawkins ! Enfin !
Elle se précipite alors dans sa chambre et s’assoit sur la chaise de bureau. Les yeux fixés sur l’en-tête de l’enveloppe, elle songe. Son chat, assis sur le plan de travail, l’observe. Elle lève alors le regard vers lui et lance :
« Tu penses quoi toi ? Je l’ouvre ou pas ?
-Mrraaouu »
La jeune fille sourit. Il faut qu’elle l’ouvre. Inspirant profondément, elle saisit un coupe-papier et d’un coup sec déchire l’enveloppe. Le papier entre ses doigts fins et les yeux parcourant la nouvelle, elle espère. Et enfin, elle tombe dessus :

La Faculté de médecine d’Incline Village a l’honneur de vous annoncer que vous êtes la bienvenue en première année d’ici l’automne prochain.

Lucy a tellement donné pour voir ce rêve se réaliser, hors de question d’échouer. Alors elle donne sa vie à ses études ; il n’y a que ça qui compte : la réussite. Elle a pris un appartement avec un colocataire sur la place Saint Charles. Colocataire dont elle est proche d’ailleurs. C’est bien le seul. Lu est solitaire. Elle supporte peu la compagnie. Pourtant elle n’est pas asociale, au contraire.  Ce n’est pas son truc quoi. Ça lui prend du temps et c’est contraignant. Elle a quitté toute sa famille pour s'installer ici. Tout est tellement plus simple sans les contraintes sociales. Elle n’a pas tellement tort. Mais un être humain peut-il vraiment vivre seul ? Survit-il seul ? Lu ne se pose pas de questions. Elle fonce et rien ni personne n’a le droit de se mettre sur son chemin.
Mais alors, me direz-vous, Lucy a-t-elle au moins une qualité qui se tient vraiment ? Qui ne lui pourrit pas la vie ? Figurez-vous que j’y ai pensé. Alors, oui. Elle a une qualité qui vaut tous ses défauts : sa gentillesse. Mais pour en être témoin, il faut apprendre à la connaître. Et comme je le disais plus haut, elle est solitaire. C’est à vous maintenant d’avoir le courage de changer un peu sa nature.

Son physique

Des cheveux châtains clairs, noués en chignon à la va-vite. 1m72, la taille idéale selon elle. Silhouette fine, yeux bleus, grain de beauté juste en dessous de l’œil droit. Regard strict, visage sérieux : le physique typique de l'étudiante en médecine pressée. Pour ce qui est des vêtements : Lucy ne fait pas vraiment attention : les matins, elle prend ce qui lui tombe sous la main. Souvent un slim accompagné d'un gros pull avec un collier. Elle adore les pulls. Surtout ceux qui sont larges. Elle s'y sent bien. A part ça, pas d'extravagance dans son style vestimentaire : elle s'habille plutôt de façon basique, adore les Converses et déteste les sacs à main. En fait, elle se fiche pas mal de son apparence en général.

Son vécu ?

Dans les détails...

Son histoire est des plus banales. J’entends par là qu’il n’y a pas vraiment grand-chose à raconter sur elle. Pour résumer : enfance tranquille, parents séparés depuis qu’elle a 8 ans et qui ne pouvaient pas s’empêcher de la prendre pour témoin dans leurs disputes. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle attendait avec impatience son entrée à la fac. S’en aller vite fait bien fait et commencer une nouvelle vie loin de ses proches. Elle a juste gardé son chat : Berlioz. Comme dans Les Aristochats en fait. Petite, c’était son dessin animé préféré et il n’est pas rare qu’elle le ressorte de temps en temps, quand elle a le blues. Ici, à RB, elle est plutôt discrète. Peu de personnes connaissent sa vie. En revanche, comme dans tout village qui se respecte, tout le monde la connaît, elle. Du maire au patron du café de la place Saint Charles. Et elle aussi connaît tout le monde. En trois ans, on a le temps d’apprivoiser une communauté entière.
Mais ici, ce n’est pas son histoire qui nous intéresse, c’est ce qu’elle va en faire. C’est son avenir qui nous importe. Que va-t-il lui arriver ? Par quoi va-t-elle passer ? C’est précisément ça qui est important. Et ça, c’est le RP qui nous le dira. Ce personnage a tout à construire, à vivre. Il est arrivé à RB pour s’épanouir, faire des choix, bon ou mauvais, on s’en fiche. C’est une personnalité à forger. Disons que c’est une boule de pâte à modeler qui attend seulement de prendre forme.

Précisions

You don't know me yet.

Comme je l’ai déjà dit plus haut (si vous avez tous lu…) Lucy habite un petit appartement avec un colocataire sur la place Saint Charles. Comment trouve-t-elle les moyens de payer le loyer ? Bonne question. En fait elle avait le choix : soit ses parents payaient une partie du loyer, chaque mois, et lui offraient l'appartement, soit ils lui offraient l’appartement et elle payait le loyer. Qu’a-t-elle choisi ? L’indépendance bien entendu. Ce n’est pas le genre à s’accrocher au fric de « Papa/ Maman ». Donc, l’appartement lui a été offert le jour de ses 18 ans et elle a trouvé un boulot à mi-temps comme serveuse au café de la place Saint Charles.
Courageuse, non ? C’est vrai, quand on fait des études de médecine, on n’a pas forcément le temps de gérer un petit boulot après ses cours. Lucy le trouve, elle, le temps. Elle travaille le samedi et le dimanche, midi et soir, et le mercredi soir. Ça lui fait son mois et de temps en temps, un vêtement, ou un cadeau. On peut dire qu’elle gère assez bien ses affaires financières. Pas de problèmes de ce côté-là.
Lu a un train de vie d’enfer. Elle est toujours en train de bouger. Le matin, elle se lève, saute dans ses habits, attrape son sac au vol, la brosse à dent encore dans la bouche, elle se maquille dans l’ascenseur et une fois sortie de l’immeuble, court chercher un café et un croissant au café Saint Charles. Ensuite, elle prend les transports pour rejoindre Incline Village et arrive enfin à la fac avec systématiquement cinq minutes d’avance. Le soir c’est plus cool. Sauf quand elle travaille bien sûr. En fait, elle n’a du répit  que quand elle est en stage à l’hôpital de RB, c’est plus près et elle n’a pas besoin de se presser.
Sinon, de son temps libre, elle lit, va à la bibliothèque, sort ou fait des soirées télé avec son coloc’. Ces dernières, Lucy les adore. Une pizza au poivron avec un soda au citron et la soirée est gagnée. D’ailleurs, ils s’entendent plutôt bien tous les deux, ils sont bien tombés. La solidarité dirige le ménage et tout le monde est toujours très satisfait. L’un supporte les manies de l’autre et inversement. Tiens tant que j’y suis : des manies, Lucy en a des tas. Elle a toujours le chignon fait de travers, mange sa viande avant ses légumes, n’aime pas le poisson, dort en chien de fusil, est très bordélique, et j’en passe. Mais après tout, on a tous nos TOC, et ils nous définissent plutôt bien, non ? Et bien, pour Lu c’est la même chose : on a rien sans rien.

who r u?

At the end...

Et toi, qui es-tu ?Mirian , 15ans, aime écrire, lire, faire du piano, écouter de la musique...
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